Etant en stage à la PMP (polyclinique médico psychologique) qui accueille des patients atteints de troubles psychotiques, schizophrénie, troubles névrotiques, troubles bipolaires etc. j’ai pu réaliser 2 jours au CMP (centre médico psychologique) et où j’ai pu réaliser entre autre une injection intra musculaire (IM) d’Haldol® au domicile de Mr P.

Mr P. est un patient du CMP qui reçoit toute les mois une injection de neuroleptique Haldol® pour traiter sa schizophrénie.
Mr P. est un patient stabilisé par les injections IM et qui appréhende bien ces injections qui pourraient être invasives du fait de l’introduction d’un objet dans son corps et l’injection de produit, tous ceux-là étant étranger à lui (rapport d’un schizophrène) ; mais Mr P. n’a pas d’appréhension vis-à-vis de cela.

Je suis déjà entrée chez Mr P. et ai déjà établi une communication avec lui.
Je mesure alors la tension de Mr P. et sa température et lui explique que c’est pour prévenir un éventuel syndrome malin des neuroleptiques. Ces paramètres vitaux sont dans les normes (tension artérielle = 11/7 pulsations par minute et température corporelle = 37,2°). Je les notes sur la feuille de suivi que j’ai amené avec moi.
Je demande à Mr P. dans quel endroit de la maison il souhaite que je lui fasse l’injection. Il me répond sur le canapé. Je lui réponds « très bien d’accord » et lui demande de s’y installer.
Pendant ce temps je sorts mon matériel c'est-à-dire mon set à pansement et déballe le champ stérile sur la table en veillant à respecter la stérilité. J’installe le matériel sur le champ stérile : lingettes pré-imprégnées d’alcool, compresse stérile, seringue, cathéter, pansement et ampoule d’Haldol®. Une fois tout installé je demande à Mr P. d’abaisser son pantalon. Je demande à Mr P. dans quelle fesse il préfère que je fasse l’injection, et il me répond à droite. Je repère alors mon point de ponction c'est-à-dire quart supérieur droit de la fesse droite (je me trace un quadrillage