Analyse de pratique
Situations : au cours de l’entretien patient/infirmier, le patient nous confie qu’il souffre énormément de la mâchoire et des gencives intérieures.
Dès que celui-ci mange ou boit un peu, une forte douleur se fait ressentir (facies, verbalisation)
Observations : J’apprends par la suite que cela fait plus de 3 mois que cette douleur persiste. Les soignants venant chez lui, lui ont fortement conseillé des soins dentaires mais celui-ci refuse ces soins (il est dans son droit selon l’article L-1111-4 du code de santé publique ainsi que dans l’article 36 du code de Déontologie médicale)
Mais si nous partons dans le sens où il faut respecter la liberté d’agir du patient, et que cette liberté d’agir engendre plus de souffrance, cette liberté est-elle justifiée ? Peut-il y avoir la notion de « restriction de libertés » même si ce n’est pas une urgence vitale (C7 UE 1.3 S1) ?
Difficultés : dans notre cursus, on nous apprend à soulager la douleur et la souffrance des patients, mais dans le refus catégorique de notre aide, où devons-nous nous placer ?
Les soins relationnels (communication, négociation) sont les seuls domaines où nous pouvons agir (C6 UE 4.2 S2).
Nous avons également pour rôle de l’informer des conséquences et des risques qu’il encoure face à ce