analyse de pratique
Pour ce stage du semestre 3, j'ai découvert un service de psychiatrie pour patients atteints de psychoses chroniques comme la schizophrénie ou la psychose hallucinatoire chronique.Durant ce stage de 10 semaines, j'ai appris beaucoup de choses sur les pathologies en psychiatrie et leurs traitements. C'est pourquoi j'ai choisi d'analyser une injection en intramusculaire d'un neuroleptique : le clopixol à action semi-prolongée. Les neuroleptiques comme le clopixol ASP sont les traitements initiaux des états psychotiques aigus ou chroniques ( schizophrénies et délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychose hallucinatoire chroniques).
Nous sommes le mardi 5 novembre, il est environ 10h et, selon la prescription, il faut administrer à Monsieur N : 2 ampoules de Clopixol ASP 50mg/1mL tous les 3 jours. Monsieur N est un patient agée de 59 ans atteint d'une schizophrénie dysthymique paranoïde et une déficience mentale moyenne. La schizophrénie dysthymique ou trouble schizo-affectif est une forme de schizophrénie où prédominent les troubles de l'humeur (dépression ou accès maniaque). Sa schizophrénie est aussi paranoïde car elle est caractérisée par un délire très riche. Ce jour-là, Monsieur N était d'humeur plutôt triste et m'a demandé plusieurs fois son injection dans la matinée.
Un infirmier du service était avec moi pour m'encadrer sur le soin.La préparation et l'injection se fait dans la salle de soin du service. Avant de commencer la préparation, je ferme les rideaux de la salle de soins et allume la présence pour préserver la pudeur du patient. Je vérifie les paramètres vitaux(pression artérielle et température) du patient car, j'ai appris, que un des effets indésirables graves des neuroleptiques est le syndrome malin qui se caractérise par une hypotension et une hyperthermie brutale. C'est