La situation que je vais évoquer se déroule en service de Soins de Suite et de Réadaptation.
Ce jour je travaillais avec un infirmier, nous faisions quelques soins technique en binôme.
J’assurais la prise en charge globale de six patients ce jour. L’une d’entre eux Mme S était un globe vésical, un bladder scan avait été effectué et avait confirmé la diagnostic, la pose d’une sonde urinaire avait donc été prescrite.
La patiente concernée est une dame âgée de 84 ans atteinte part la maladie d’Alzheimer, hospitalisée dans la service suite à une fracture du col du fémur. Cette dame refusait très souvent les soins, que se soit la toilette ou la prise des thérapeutiques. Durant la toilette de Mme S, je lui avait déjà expliquer le soin mais elle ne semblait pas comprendre ce que je lui disais.
J’ai donc préparé le matériel nécessaire sur un chariot et ai demandé à mon collègue de bien vouloir m’accompagner car je savais que ce soins n’allait pas être « facile » à réaliser.
Arrivé dans la chambre, j’explique a nouveau le soins à Mme S qui ne semble toujours pas comprendre ce qu’il va se passer. Je réalise alors la toilette génitale hygiénique et antiseptique, Mme S reste calme et détendue. Je prépare le reste de mon matériel et suis prête à mettre la sonde en place.
Je commence à vouloir insérer la sonde alors que Mme S se mit à bouger, crier et se débattre dans toute les sens. L’infirmier lui bloqua les bras sur son torse tout en me disant d’essayer de la sonder.
J’essayais de calmer Mme S mais rien n’y faisais j’ai donc posé la sonde urinaire à cette patiente alors qu’elle émettait le souhait de ne pas vouloir.

Cette situation m’a beaucoup interpellé. Je me suis alors posée plein de question concernant le refus de soins d’une personne démente, la conduite à