analyse de situation relationnelle
La situation se passe le 05 juin 2013 vers 19h30. Mr R est un patient à la chambre 16, c’est un homme veuf de 88 ans dans le service entré 15 jours avant pour décompensation respiratoire sur broncho-pneumopathie obstructive chronique (BPCO). A ce jour, sa saturation est de nouveau correcte, le médecin a arrêté sa prescription d’oxygène depuis 3 jours. Je connais très peu ce patient, c’est mon premier jour sur ce secteur. J’ai juste pu observer que c’était une personne qui avait besoin de parler. Il communiquait beaucoup avec les autres patients, aimait aller au salon ou parler au personnel soignant d’après les dires de l’infirmière. Il vivait à domicile et était actif chez lui il voyait beaucoup de gens tous les jours.
Alors que j’allais répondre à une sonnette, Mr R m’interpelle et sort dans le couloir il se tenait le ventre d’une main, il avait le faciès tendu et semblait douloureux. Il me demande alors s’il pouvait avoir un « cachet » pour le ventre. Son ventre le fait atrocement souffrir. Il ne peut pas se supporter. Je lui réponds que je vais le transmettre à l’infirmière. Il évalue la douleur à 6 sur l’échelle numérique et qu’elle serait principalement au bas du ventre. Je lui demande alors la date de ses dernières selles ce à quoi il me répond de 2 jours alors que d’habitude, il y va tous les jours. Je lui indique que c’est une des causes possibles de son mal de ventre. Je lui dis ensuite que je vais répondre à la sonnette et que je reviens dès que j’aurais vu l’infirmière qui était en salle de soins. Après avoir arrêté un aérosol (la raison d’appel de la sonnette), je suis