Analyse de texte comment wang-fô fut sauvé
L’art est en premier lieu un plaisir des yeux « les couleurs de tes peintures s’avivaient avec l’aube et pâlissaient avec le crépuscule » l.4-5, « la mer ressemblait à la vaste nappe d’eau étalée sur les toiles, si bleue… » l.11-12, « les femmes s’ouvraient et se refermaient comme des fleurs » l.13. Le jeune empereur s’est idéalisé un monde. Il le voit par le regard du peintre, le message qu’il veut faire passer et les interprétations qu’il veut donner au public. L’art permet de susciter diverses émotions et de se faire une idée de l’inconnu.
L’art procure du rêve par l’imagination « je rêvais aux joies » l.7. Des lignes 3 à 16, on est dans l’enfance de l’empereur, l’imaginaire, le rêve, l’insouciance. Le jeune empereur est naïf et ancré dans l’imaginaire. Il connaît « par cœur le dessin » l.6, quand il n’arrivait pas à dormir, il « les regardait » l.5 et il les a regardés « pendant près de dix ans » l.5-6. « Je me représentais le monde » l.8 ressorte l’idée d’idéalisation des choses.