Analyse de l'avare de molière
En premier lieu, Molière se sert du comique de mot pour créer des dialogues amusants. Il utilise beaucoup de figures de styles telles que l’hyperbole tout au long de la pièce. Par exemple, dans la scène où Frosine tente d’amadouer Harpagon pour tenter de lui soutirer un peu d’argent et qu’elle lui dit : « Comment? Vous êtes à ravir, et votre figure est à peindre. Tournez-vous un peu, s’il vous plaît. Il ne se peut pas mieux. Que je vous voie marcher. Voilà un corps taillé, libre, et dégagé comme il faut, et qui ne marque aucune incommodité. », elle exagère grandement l’apparence d’Harpagon. Non seulement Frosine le complimente sur son aspect physique, mais elle le fait à l’excès, elle louange Harpagon comme étant d’une incroyable beauté avec des expressions comme « à ravir » ou « un corps taillé », ce qui crée une situation comique, Harpagon étant en fait d’une laideur incroyable. Molière utilise aussi beaucoup de double sens et de sous-entendus dans la pièce, c’est-à-dire lorsque deux personnages discutent de choses apparemment anodines qui cachent une autre signification plus importante. Un bon exemple de cette situation est la conversation entre Cléante et Marianne alors même qu’Harpagon est dans la pièce et que Cléante déclare à Marianne : « Hé bien! Puisque vous voulez que je parle d’autre façon, souffrez, Madame, que je me mette ici à la place de mon père, et que je vous avoue que je n’ai rien vu dans le monde de si charmant que