Analyse de l'incipit de La Petite fille de MrMr LInd

370 mots 2 pages
Le récit débute directement par l'introduction de celui qui sera le protagoniste principal de l'histoire (« C'est un vieil homme... » ), Mr Linh. Il est mentionné dès les premières lignes qu'il est accompagné d' «un nouveau-né », mais l'auteur ne s'y attarde pas encore et préfère consacrer ses premiers paragraphes au vieil homme, ainsi qu'au cadre spatio-temporel, qui demeure très flou. Nous n'avons aucune information sur l'année et l'endroit exacte où il se trouve et vers quoi il se dirige, mais nous savons grâce au champs lexical marin (bateau, sillage blanc, rivage, cabine, pont arrière,bastingage, etc) qu'il se tient sur un bateau et que le voyage qu'il effectue dure longtemps. Ce sont là les premiers indices qui laissent à penser que Mr Linh est en exile, ainsi que les nombreuses mentions de la valise qu'il tient à la main, légère. Elle contient en effet que très peu d’effets personnels (« c'est là tout ce qu'il a pu emporter. »). L'auteur nous présente donc Mr Linh comme un vieil homme démunis, seul et désemparé, ce qui emmène le lecteur à éprouver de l'empathie pour ce personnage. Un champs lexical de la nature nous laisse à penser que son pays d'origine est asiatique (il question de buffles, de rizières et de banians) .
Une certaine solitude plane sur le protagoniste, et ce malgré la présence de sa petite fille et des autres exilés sur le navire.(« Il est le seul à savoir qu'il s'appelle ainsi car tout ceux qui le savaient sont morts autour de lui » ). On nous donne d'ailleurs de nombreuses informations sur l'enfant, comme son âge,son sexe, et son caractère étrangement impassible (« L'enfant st sage » « Mais la petite fille ne pleure pas » etc) mais pas son nom.
Mr Linh semble très mélancolique du départ de son pays, puisqu'il passe son temps à l'arrière du bateau à fixer l'horizon, à observer sa terre natale disparaître au fur et à mesure. La phrase « Il ne distingue plus rien », qui clôt l'incipit, force en quelque sorte le personnage à se

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