« Discours à l'Assemblée sur les caves de Lille, le 30 Juin 1850 »

Le discours argumentatif de Victor Hugo datant du XIXème siècle a pour principal registre un registre polémique. Il est marqué par un lexique dévalorisant exprimant la misère comme « pleines de miasmes stagnants » (l.8), « les chassis pourris » (l.12), « population maladive et étiolée » (l.14), « haillons » (l.17). Par ces mots l'auteur dénonce directement la misère présente dans les caves de Lille. De plus, on remarque qu'il utilise le registre lyrique pour accentuer l'utilisation partielle du registre pathétique. Il utilise donc la 1ère personne du singulier, fait preuve d'une ponctuation excessive accompagnée de nombreuses interjections comme « Hé mon Dieu ; « ah » ; « eh bien » ce qui met en évidence son implication et son dévouement dans le situation qu'il cherche à défendre. Il nous partage ses sentiments et ceux du peuple dans le but d'accentuer l'effet de compassion qu'il cherche à faire éprouver.

Pour défendre son idée Victor Hugo utilise de l’argumentation directe. Il utilise différents arguments :
Premièrement, il décrit le décor, le lieu où vivent ces Lillois qui est un lieu très malsain « méphitiques », « eaux croupissantes » …

Ensuite, il montre que cette situation engendre de graves problèmes de santé : « population maladive et étiolée », « les scrofules, le rachis, l'ophtalmie, l'idiotisme ». Il amène cet argument pour montrer la misère mais aussi pour accentuer le coté pathétique du discours.

Enfin, il montre que malgré le travail de tous, que ce soit celui de l'homme, de la femme ou même celui de l'enfant, ils n'ont pas les moyens financiers pour changer de cadre de vie, pour vivre dans de meilleures conditions, plus correctes.

Ce ne sont pas des personnes inactives dans la société qui « méritent » cette situation.

Il utilise cette argumentation pour, dans un premier temps, (l.1 à l.28) persuader l'assemblée ou le lecteur. Pour cela, il emploie