Analyse DJ, libertin contredisant l’organisation sociale et morale
Tout d’abord, ce dernier renvoie essentiellement une attitude de refus devant les lois, dont le refus du mariage. Pour Don Juan le mariage c’est une perte de temps. Il n’aime pas demeurer trop longtemps avec la même personne. Comme le dit Sganarelle : > (Ligne 109) Si ce dernier n’aime point être en relation stable avec une femme, cela veut dire que le mariage pour lui ne sera jamais dans ses plans et cette action que Don Juan refuse de faire dérange la société. Pour ce libertin, la fidélité amoureuse est comparable à la mort et il l’ironise en utilisant l'antiphrase : « La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle. » (Ligne 127) Il aime explorer le monde, les plaisirs de la conquête. Il refuse d'être l'homme d'une seule femme et il condamne avec force la constance amoureuse lorsqu'il dit : « Non, Non ! La constance n'est bonne que pour les ridicules… » (Ligne 131) Don Juan estime qu'il a le droit de s'éprendre de toutes les belles femmes et de donner son cœur à toutes celles qui désirent être aimées. Il reprend l’infidélité par une métaphore pour nous montrer que Sganarelle met un accent sur l’athéisme de ce dernier. Ceux-ci créent, également, un effet dramatique dans le dialogue. Dans la société où Don Juan vivait, tout le monde devait croire et surtout respecter Dieux. Dans la discussion de ces deux