Analyse du film « la chute de la maison usher ». analyse de la séquence de la mort de madeleine et de la folie de roderick
Au début de cette séquence, Roderick peint, il semble littéralement concentré sur sa toile. Le premier plan nous montre le visage de l’artiste, de face. Muni d’un pinceau dans la main droite, il se rapproche lentement, le regard vide, comme absorbé par son œuvre. La suite de gros plans qui suit nous montre alternativement, sa main, son tableau très sombre, sa palette et son visage. Il se retourne, pour voir son modèle, crispe le visage et se met à râler. Un raccord regard nous montre sa femme, exténuée, prête à s’écrouler. Le spectateur n’arrive pas encore à comprendre cette réaction. Un plan rapproché taille nous permet de voir Roderick s’avancer légèrement, tout en pouvant lire l’expression de son visage : il est énervé et bien déterminé à ce que Madeleine reste pour poser. Elle garde donc sa position et lui continue à peindre. Un gros plan sur son visage nous permet de le voir de nouveau immergé dans son travail. Un chandelier, ressemblant à un triton, surplombe la tête du peintre ; chacune de ses dents est couronnée d’une bougie, dont la flamme est extrêmement forte. Cette fourche apparait plusieurs fois dans la séquence, sous différents angles, toujours près du tableau, de la main de l’artiste ou surplombant sa tête, comme s’ils étaient interdépendants. Puis cadré comme au début en gros plan de face, il s’approche du tableau pour peindre, mais cette fois, une profondeur de champs trop faible plonge son visage dans le flou. Ce plan est répété tout de suite après afin d’amplifier son passage à la folie et son isolement du monde extérieur. Alors que sa femme souffre, et s’en va s’assoir un peu pour se