Samuel Lebel
Sciences humaines
Groupe 03108

Le Horla

Analyse présenté à
M. Jean-Sébastien Huot
Département de français pour le cours
Littérature et Écriture

Cégep de Sherbrooke
21 Novembre 2014
Né le 5 août 1850 et mort le 6 juillet 1893, Guy de Maupassant a marqué la littérature française. Ses livres sont reconnus par sa présence importante du réaliste et du fantastique. Publié en 1887, le Horla est un roman typique du genre fantastique. En premier lieu, ce roman tire du fantastique grâce aux émotions qui sont éprouvées par le narrateur. En deuxième lieu, car l’âme du narrateur est tourmentée du début à la fin.

Premièrement, plusieurs émotions du fantastique sont suscitées par le personnage principal. L’angoisse est l’une des émotions que présente Maupassant et qui évoquent le genre fantastique. Effectivement, la citation suivante démontre un moment où le narrateur ressent de l’angoisse : «Mon état, vraiment, est bizarre. À mesure qu’approche le soir, une inquiétude incompréhensible m’envahit, comme si la nuit cachait pour moi une menace terrible» (p.39). Ainsi, à l’aide de cette comparaison, on montre que la nuit pour le personnage est l’une des sources de ses sentiments d’angoisse, car quelque chose l’inquiète à chaque fois qu’il va se mettre au lit. De plus l’intrusion est un deuxième sentiment qui évoque le fantastique. En effet, cette répétition présente clairement qu’un intrus hante le narrateur : «Cette fois je ne suis pas fou. J’ai vu… j’ai vu… j’ai vu!... Je ne puis plus douter… j’ai vu!... J’ai encore froid jusque dans les ongles… j’ai encore peur jusque dans les moelles… j’ai vu!...» (p.60). Par conséquent, dans ce passage lorsque le narrateur reprend à plusieurs reprises «j’ai vu…», cela illustre qu’il est sûr et certain qu’une présence invisible s’est introduite dans sa vie pour l’effrayer. Bref, il apparaît donc que Maupassant évoque le genre fantastique par toute sorte d’émotions qui sont ressenties