Analyse du macroenvironnement des banques privées en algérie
On ne peut concevoir l’entreprise comme une entité isolée du milieu dans lequel elle agit. Elle doit surveiller en permanence son environnement, car d’une part, elle s’intègre dans cet environnement, et d’autre part, elle agit dessus ; il s’agit donc d’une interaction inéluctable.
Le rôle de l’environnement est donc déterminant dans l’activité de l’entreprise et ceci dans la mesure où il en conditionne la stratégie, et donc le développement et parfois même la survie.
Son analyse est donc primordiale dans la définition et l’élaboration des stratégies, quelles qu’elles soient, afin de mieux appréhender les menaces et opportunités qu’il offre.
On peut classer les intervenants et les variables d’influence en distinguant plusieurs niveaux dans cet environnement dont le plus immédiat est le secteur économique dans lequel évolue l’entreprise. Ce secteur appelé « microenvironnement », est lui-même inclus dans un environnement plus large : l’environnement « public » ou « macro environnement ».
(Voir schéma -1-)
Ce sont ces divers environnements que nous allons prendre en compte à travers l’analyse extérieure que nous mènerons car c’est en définitif, à l’intérieur de ces environnements que se focalisent toutes les tendances affectant l’entreprise.
Ce sont toutes ces considérations relatives à l’environnement des organisations et à son impact sur l’entreprise et les stratégies qu’elle élabore et qu’elle tente de mettre en œuvre qui nous ont conduit à mener une réflexion sur le secteur bancaire et son environnement en Algérie.
Rappelons que le secteur bancaire algérien a connu de nombreuses mutations depuis 1962, la plus importante étant la LMC de 1990 qui a concrétisé l’intention de l’Etat Algérien de passer d’une économie administrée à une économie de marché ; ce qui a permis la diversification du secteur bancaire par l’arrivée et l’implantation de banques privées, nationales ou étrangères.
Si ce thème a suscité notre intérêt, c’est que