Analyse du poème de victor hugo, les contemplations, "autrefois", i, 21.
► 1. Ce poème est composé de quatre strophes de quatre vers, on appelle cela des quatrains. Ceux ci sont formés par des alexandrins , vers de douze syllabes. Il y a un système de rimes croisées.
► 2. Le poète (« je ») voit la scène ; vers 3 « moi », « je crus voir une fée ». C'est une caractéristique de la poésie lyrique.
► 3. Les verbes conjugués dans les vers 3 et 4 sont :
« passais » → imparfait ; Ce temps exprime une action secondaire par rapport aux actions de premier plan.
« crus » et « dis » → passé simple ; Ce temps est employé comme le temps de narration.
« veux » → présent de l'indicatif ; Ce temps exprime un fait qui se déroule au moment où on le rapporte : présent d'énonciation.
► 4. Les pronoms personnels sujet des vers 1 à 8 sont : « elle » v. 1 « moi » v.3 « je » v. 3 – 4 « tu » v. 4 « elle » v. 5 « nous » v. 6 « je » v. 7 « tu » v. 7 – 8
Il les fait alterner dans le but de montrer la réciprocité de l'attirance. Au fil du poème, le poète et la jeune fille s'observe et le désir entre eux augmente tout à tour progressivement.
Au vers 6, « nous » renvoie à l'humanité. Tandis qu'au vers 8, « nous » représente le poète et la jeune fille. L'homme l'inclut dans l'action qu'il lui propose.
LA JEUNE FILLE
► 5. Les reprises nominales qui servent à désigner la jeune fille sont :
Le poète décrit la jeune fille comme si elle était irréelle, un être fantastique : v. 3 « une fée ».
Ensuite, il la caractérise par sa beauté et son allure échevelée : v. 11 « la belle folâtre ».
Puis il insiste sur son côté indépendant, sauvage et toujours sur sa beauté: v. 15 « la belle fille heureuse, effarée et sauvage ».
► 6. D'emblée, le vers 1 montre plutôt son côté sauvage grâce aux adjectifs qualificatifs attribut « déchaussée » et « décoiffée » et le vers 2, son côté naturel, en communion avec la nature environnante décrivant la scène d'une femme, pieds nus, installée au milieu des plantes.
► 7.