Analyse du poème "Une allée du Luxembourg" de gérqrd de Nerval
Le poème « Une allée du Luxembourg » de Gérard de Nerval a été publié en 1830 et il est extrait du recueil Odelettes. Gérard de Nerval est considéré comme un auteur romantique. Le poème est constitué de trois quatrains d’octosyllabes de rimes croisées. Le jardin du Luxembourg est un jardin public parisien. C’est là que le poète fait une rencontre amoureuse qui n’aura pas de futur.
On résumera d’abord les thèmes traités dans les trois strophes. Dans la première, le poète évoque l’apparence de la jeune fille. Dans la deuxième strophe il suggère la relation qui pourrait s’établir avec elle. Dans la troisième c’est la déception qui est présentée face à un amour impossible. Les marques de l’énonciation apparaissent à travers la 3e personne du singulier « elle » et montre qu’il s’agit d’une situation qui nous est racontée. Les adjectifs possessifs « mien, ma » indiquent la présence d’un « je» qui est celui du poète. Le poème nous présente deux personnes : la jeune fille et le poète. Dans la première strophe la jeune fille est comparée à un oiseau « comme un oiseau » ce qui renvoie à sa légèreté et à sa vivacité. Les adjectifs « vive et preste » soulignent ces qualités. Sa jeunesse est suggérée par le terme « jeune » dans « jeune fille » mais aussi par sa tenue comme l’indiquent les v.3/4 de la première strophe. Elle chante et tient une fleur à la main ce qui renvoie à la joie et la spontanéité qui se dégage de sa personne. Le parallélisme de construction aux vers 3 et 4 « À la main/À la bouche » renforce cette idée de bonheur et de jeunesse. Les allitérations en « L » dans « elle, la,la,la » de cette strophe peuvent aussi venir souligner cette même idée. Cette jeune fille est présentée comme étant unique « la seule au monde ». Elle est le bonheur personnifié comme le suggère la métaphore « le bonheur passait » qui fait allusion à la jeune fille. Elle est aussi perçue comme étant lumineuse «