Dans le poème d’Alphonse de Lamartine, l’amour est plutôt le thème dominant de ce poème. En effet, le poète est étroitement lié avec l’autre de manière physique et tendre. Au début du texte, on ressent la grande complicité que Lamartine a avec son amante. Effectivement, Lamartine éprouve des sentiments forts et permanents envers son amoureuse, elle est toujours décrite avec un adjectif évoquant l’amour du narrateur : « ses doux soupirs charmants » (v. 6), « ton front charmant » (v. 9). De plus, Lamartine implique directement sa bien-aimée dans son œuvre, on retrouve le pronom personnel « te », « toi », « tes » et « ton » (v. 8, 9, 2, 1). En fait, l’usage de ceux-ci renforce l’idée sur laquelle l’un ressent un profond sentiment de tendresse envers l’autre. En outre, le lecteur est submergé dans les propos d’Alphonse s’adressant uniquement à son amour, cela affermit encore un fois l’idée que les deux personnes sont presque fusionnées de manière physique et spirituelle : « Et que mes doux regards suspendus au tien / Comme l’abeille avide aux feuilles de la rose » (v. 11-12). Dans cet extrait, l’auteur utilise la comparaison pour permettre au lecteur d’apprécier et d’admirer l’ampleur de cet amour prodigieux entre Alphonse et sa bien-aimée. De même, le simple malaise rend le personnage triste et seul l’amour de l’autre personnage peut ranimer le poète et le rendre heureux. Donc, cette douleur serait causée par ce grand amour unissant les deux personnages. L’amour fou exprimé au début du texte a soudainement créé un malaise au sein du couple. Bref, l’amour succède à un état mélancolique et nostalgique où le poète devient subitement troublé et attristé : « Et troublé tout à coup dans le sein du bonheur » (v. 16). Par ailleurs, le poète, afin d’exprimer sa souffrance, a recours à plusieurs états d’âme à travers son texte : « je pâlis » (v. 15), « je frissonne » (v. 15) et « troublé » (v. 16). Enfin, la dernière partie du poème nous laisse à croire que la bien-aimée de