Analyse et Paragraphe Argumentatif sur La Barricade de Victor Hugo des Misérables
Victor Hugo, « De quoi était faite cette barricade ? »
Le 9 juillet 1849, alors qu’il est député à l’assemblée nationale législative, Victor Hugo se lève et prononce un discours qui restera célèbre, véritable réquisitoire contre la misère. L’homme d’abord, l’écrivain ensuite, se sent totalement concerné par cette question. Victor Hugo usera de tous les stratagèmes possibles et inimaginables pour tenter d’abolir ce qu’il considère comme un échec social absolu. Ainsi, quelques lignes que nous serons amenés à commenter évoquent la construction de la barricade du Faubourg Saint-Antoine à Paris. Hugo y donne une définition de ce que représente pour lui une barricade. Bien plus qu’un amas d’objets désordonnés, elle représente le symbole de l’action révolutionnaire menée par le peuple en vue de se sortir de cette terrible misère. Cette analyse de la définition de la barricade et de ce qui la forme tente de démontrer cela.
La barricade apparaît comme un amas d’objets disparates, qui semblent entassés à la hâte, choisis de manière aléatoire et sans but précis. En effet, tous les éléments qui la composent se retrouvent dans nos habitations ou aux alentours de celles-là. Ce fouillis d’éléments prouve que le peuple est prêt à utiliser des objets fondamentaux, de leurs quotidiens, pour la construction de cette barricade. On peut observer la rapidité de cette révolte, qui a obligé les habitants à attraper n’importe quelles sortes d’objets qu’ils avaient à porter de main pour dresser cette muraille. Au point que tous y passe ; du réchaud brisé de la cuisine au morceau de véhicule, d’une vitre à des pavés de la rue ; rien n’échappe à ce vacarme effrayant. Cependant, l’accumulation de ces objets donne à cette barricade l’apparence d’un monstre terrifiant. Cette vision est mise en évidence par le champ lexical du morcèlement qui comporte les termes suivants : démantelez, démolies, écroulez, etc. Ce chaos total nous démontre à quel point la réflexion