Analyse filmographique
Synopsis
Jack Torrance accepte l'emploi de gardien d'un hôtel fermé durant l'hiver. Il s'y installe pour quelques mois avec sa femme et leur petit garçon , Danny. Celui-ci, doué d'un pouvoir mystérieux (le « shining »), réalise que le lieu est hanté et que les évènements tragiques qui s'y sont déroulés vont se reproduire. Bientôt, Jack. Comme possédé, tente de massacrer sa famille. Danny et sa mère lui échappent de justesse.
De la musique au décors en passant par les personnages, Kubrick a su installer une atmosphère oppressante et perturbante pour le spectateur. Le réalisateur a travaillé sur une géométrie symétrique quasi permanente.
La première séquence que nous avons analysée est celle qui se déroule un mois après la fermeture de l'hôtel overlook. Nous avons un plan d'ensemble de l'hôtel qui n'est pas en activité. De suite le spectateur est plongé dans l'ambiance de solitude qui va régner tous le long du film.
Kubrick enchaîne ensuite sur une scène ou la caméra suit Danny, le petit garçon qui a le shining. Cette scène est filmée en steadycam, un moyen pour le cameraman de suivre l'acteur avec une fluidité et une rapidité étonnante. Tout est alors mis en oeuvre pour stresser le spectateur. L'ambiance est claire, ce qui n'est pas habituelle pour un film d'horreur ce qui met le spectateur mal à l'aise. Tous les décors sont symétriques. L'escalier central très imposant distribu cette symétrie. Ainsi tous les canapés et les fauteuils sont alignés. Danny, sur son tricycle, passe sur les tapis. La résonance du son « in » du tricycle renforce la solitude des personnages dans l'hôtel. La déambulation du petit garçon dans l'hôtel est donc stressante autant pour les longs couloirs vides que pour le son résonant.
Danny s'arrête ensuite devant la chambre 237, pièce qui lui est interdite de visiter et est pris d'une vision que lui fait subir le shining. Ces images subliminales que reçoit Danny sont si rapides qu'elles