EXPOSE

Vous dirigez un cabinet de conseil en gestion d’entreprise.
Monsieur Balthazar vient vous consulter car il ne comprend pas l’évolution de son entreprise.
Commercial hors pair et homme d’affaires né, il a repris, il y a 5 ans, avec des membres de sa famille, l’entreprise Gargantua, qui fabrique des tubes en acier. A cette époque, le chiffre d’affaires était en baisse et le moral de l’équipe, composée de 25 personnes, était au plus bas.
A l’aide de ses collaborateurs, un nouveau positionnement de l’entreprise et de nouveaux marchés (de nombreuses PME), l’entreprise a su rapidement développer son activité.
Monsieur Balthazar est fier de son développement ; presque sans un sou au départ de cette aventure, il a su convaincre les banquiers d’investir dans de nouveaux équipements ; en 5 ans, l’entreprise a multiplié par 3 son chiffre d’affaires, a embauché 30 personnes supplémentaires, essentiellement dans l’atelier de production et le renforcement de l’équipe commerciale, et a multiplié par 5 le bénéfice de l’entreprise. Alors, avec 15 heures de travail par jour, il vous explique qu’il a bien mérité son salaire et les dividendes qu’il a dû prélever pour payer la dette personnelle contractée pour l’achat initial des actions.
Mais là, il ne comprend pas ce qui lui arrive…
Après 5 années de partenariat, la banque lui explique qu’elle ne financera pas ses nouveaux projets d’investissements. Surtout, malgré les résultats exceptionnels qu’il dégage, la trésorerie de l’entreprise ne cesse de se détériorer, ce qui commence sérieusement à peser sur les comptes financiers.
Il vous présente ses trois derniers bilans fiscaux et vous demande de lui adresser un rapport expliquant les raisons de ses déboires. Avant de vous quitter, il a répondu à quelques questions que vous vouliez lui poser.
Le chiffre d’affaires s’établit au cours des trois dernières années - 2004 : 2 500 000 € HT (2 990 000 TTC) - 2005 : 3 000 000 € HT (3 588 000 TTC) - 2006 : 3