Analyse Financière du Groupe Michelin
I. Informations générales
i. Le groupe Michelin : entre innovation, éthique et efficacité
André Michelin et son frère Édouard Michelin fondent Michelin et Cie en 1889, près de la place des Carmes, à Clermont-Ferrand. À cette époque, seul cinquante-deux personnes travaillent dans l'entreprise.
Un peu plus d’un siècle plus tard, l’entreprise s’érige en véritable mastodonte du marché des pneumatiques, avec des ventes nettes qui s’élèvent à 21,474 milliards d'euros en 2012, ce qui la place à la deuxième place derrière Bridgestone (24,043 milliards d'euros), et devant Goodyear (soit environ 15,724 milliards d'euros).
Michelin a en effet innové depuis 1889 pour le progrès de la mobilité des personnes et des biens. Parmi ses nombreuses inventions, on peut citer le pneu démontable, le pneu ferroviaire ou pneurail, la carcasse radiale qui équipe tous les pneus contemporains, le pneu dit « vert » qui réduit la consommation de carburant par moindre résistance à l'avancement des véhicules, ou encore le célèbre guide Michelin.
Le groupe souhaite aussi fédérer ses quelques 111 200 employés à travers le monde en adoptant une culture d’entreprise basée sur une éthique irréprochable et un but clairement défini. En témoigne, le texte de la Raison d’Être du Groupe, partagé pour la première fois en avril 2013 avec 3 000 managers réunis à Paris.
Acteur de référence sur tous les marchés du pneu et des services liés aux déplacements, le Groupe conduit une stratégie de croissance mondiale, durable et rentable.
Pour mieux comprendre les clefs de la réussite du groupe Michelin, il apparaît comme pertinent d’analyser, au sein de ce dossier, la situation financière et patrimoniale de la firme. Pour commencer, nous tenons à présenter l’entreprise afin de mieux appréhender son mode de fonctionnement. Par la suite, nous chercherons à déterminer les ratios causatifs de l’activité de Michelin. Enfin, nous tâcherons d’analyser les résultats