Présentation de la structure : L’établissement dans lequel j’effectue cette analyse est un service de soins de suite et de réadaptation dans la région Provence Alpes Côte d’Azur. Cette structure peut accueillir 47 patients, elle se divise sur trois étages. Le niveau zéro est consacré à la rééducation neurologique pour les patients ayant des séquelles d’accidents vasculaires cérébraux. Les niveaux un et deux sont consacrés à la rééducation orthopédique dédiée aux personnes qui ont subi une intervention chirurgicale ou un accident de la voie publique.
Situation d’appel :
Un matin, je participe à la toilette au lit de Mme X qui est hospitalisée pour rééducation à visée neurologique suite à un accident vasculaire cérébral. Je fais ce soin avec l’aide-soignante.
L’aide-soignante commence par la toilette intime de cette patiente car elle est souillé, elle met des gants (respect du protocole de la toilette au lit du service), une fois la toilette intime finit, elle s’aperçoit que le drap est souillé. L’aide-soignante sort de la chambre avec les gants utilisés pour la toilette intime, ouvre la porte, traverse le couloir et va dans le local à linge récupérer un drap propre. Puis continu le reste de la toilette avec ces mêmes gants, ensuite elle sort de la chambre et jette les gants à l’entrée d’une autre chambre, sans utiliser la solution hydro-alcoolique (SHA). Cette situation m’a interpellée car l’utilisation excessive des gants et le non-respect de l’hygiène des mains peut avoir des effets contraires c'est-à-dire favoriser les transmissions croisées au lieu de les éviter.
Questionnement de départ :
Pourquoi le personnel soignant ne retire pas les gants en changeant d’activité ?
Hypothèses :
Gain de temps car plusieurs toilettes au lit à effectuer dans un temps limité
Le personnel soignant ne pense pas que les germes présents dans les liquides biologiques peuvent être source d’infection

Questionnement : En quoi un bon usage des gants participe à la