Premières impressions : Je trouve ce poème magnifique car l’auteur explique à un peintre Rhodien comme peindre sa bienaimée, il a l’air extrêmement admiratif de la beauté de celle-ci. L’auteur s’enthousiasme en expliquant sa beauté et ordonne au peintre, de la peindre comme si c’était une déesse (une immortelle), ce qui montre, que l’auteur la considère comme telle.
Le rythme est lent, avec des consonnes fluides…Ce qui montre la grâce et la légèreté de cette femme ou encore le bonheur de l’auteur.
C’est Leconte de Lisle qui s’adresse à un Artiste Rhodien. (N’oublions pas que c’est une traduction de Théocrite, donc initialement, c’était Théocrite qui s’adressait au peintre).
Ce poème n’appartient pas à un type particulier. Ce poème n’est pas découpé en strophes. Mais il est bien découpé en vers de 10 syllabes, appelés décasyllabe. Oui la ponctuation est significative, en effet, il y a de nombreux ‘ !’ qui montrent qu’il donne presque un ordre au peintre de peindre sa bienaimée de manière idéale, comme lui-même la voit. La ponctuation marque ici, sa conviction.
Les rimes sont embrassées :
« Fais ma bien aimée et sa tresse noire Où la violette a mis son parfum Et l’arc délié de ce sourcil brun Qui se courbe et fuit sous un front d’ivoire. »
Ou suivie :
« Toi que Rhode entière a couronné roi Du bel art de peindre, Artiste, entends moi. »
Il y a une alternance de rime masculine et féminine. En effet : mmfmmfmffmffmfmfmfmmf.
Ce sont des rimes en majorités suffisantes ou pauvre ( bleu feu, moi roi, parfum brun).
Le thème que je perçois est celui de la description physique, du portrait (tresse noire, sourcil brun, front d’ivoire, œil soit bleu, l’épaule ronde, sur ses pieds nus aux lignes si belles) et de l’amour.
Analyse détaillée :
Les sens qui apparaissent sont : - L’ouïe (entend moi), l’odorat (parfum), la vue.
Les sentiments qui ressortent sont ceux de l’amour. En effet, l’auteur est tellement amoureux, qu’il trouve cette