Analyse livre l'économie française 2012
Face à ce choc d’ampleur mondial et « grâce » aux erreurs commises en 1929, les politiques économiques ont réussi à limiter la baisse du PIB français (estimé à -4,3% et réel de -2,5%).
L ‘apparition de signaux positifs fin 2009 laissent augurer une sortie de crise imminente de l’économie mondiale et française. La demande étrangère adressée à la France a contribué positivement à la croissance de son économie (+0.4 point de PIB en 2010). De plus les pays émergents relancent leurs activités avec une croissance de +5%. En découle le moral apaisé et les chefs d’entreprises de nouveau compétitif dans l’industrie comme dans les services. En effet les stocks commençaient à s’accumuler depuis le début 2008 entrainant l’arrêt de la production. Mais aujourd’hui, le fort déstockage semble être achevé et permet à la production de repartir toutefois cela n’indique pas un redémarrage durable de l’activité industrielle.
Le taux de chômage quant à lui s’il cesse de se dégrader reste à un niveau très élevé (9.2%). Cette fragilité se retrouve dans la nature des emplois créé en 2010, dont 85% sont des emplois intérimaires et compensent les fortes destructions d’emploi.
Enfin malgré le retour de la croissance, le niveau du PIB n’a pas retrouvé en fin des années 2010 celui qui était le sien début 2008 (-1,6%) et le déficit public français ne cesse d’augmenter s’établissant à 82.7 points de PIB.
L’analyse des crises précédentes nous enseigne que la sortie de crise associée à un choc financier et immobilier commun à un grand nombre de pays est lente.
Pour faire face, l’ensemble des grands pays développés va mettre en place des