Le K-way. Ce coupe-vent si célèbre. Cette banane insolite, mais tellement pratique. Comment ne pas se rappeler de cet imperméable mythique qui a marqué les années 70, accompagnant les enfants sur le chemin de l’école, inspirant même certains humoristes ? C’est pour dire à quel point ce vêtement atypique a pu, en son temps, révolutionner les journées pluvieuses.
Presque 30 années durant, le K-way a joui d’un certain succès, bien que commençant à souffrir de l’impitoyable concurrence asiatique. Seulement, en 1992, l’usine de fabrication brûle, réduisant en fumée tous les espoirs de Léon-Claude Duhamel, l’auteur de cette création hors du commun.
Passant de mains en mains, la marque se banalise, jusqu’à devenir un nom générique, utilisé partout et par tous. Magasins de sport et autres grandes surfaces ont repris le concept et proposé leurs propres imperméables.
Et puis, en 2004, le rachat de la marque par Basic Net, un groupe italien, marque un tournant dans l’histoire de l’imper coloré. Vêtement remis au goût du jour, image retravaillée, prestigieux partenariats établis, stratégie repensée… Tout a été calculé pour que K-way rime désormais avec style, tendance et luxe.
Quel est ce nouvel environnement dans lequel le K-way évolue aujourd’hui ? Que penser de ce revirement de stratégie ?
L’ENVIRONNEMENT MARKETING DE LA MARQUE
MACROENVIRONNEMENT
POLITIQUE
La tendance actuelle n’étant pas vraiment à la production textile locale ou nationale, mais plutôt à la délocalisation dans les pays à moindres coûts de main d’œuvre, les aspirations politiques du moment sont au « Made in France ».
Guidés par l’espoir d’un redressement économique et par la perspective d’une potentielle création d’emplois, les personnalités éminentes encouragent le retour à la réalisation de certains produits, comme les vêtements, dans notre pays.
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, soutient ce genre d’initiatives et prône le « Made in France ».
ECONOMIQUE
Le