Analyse oeuvre
Alberto naît en 1901 dans le canton des Grisons, l'ainé de quatre enfants. Fils du peintre impressionniste suisse Giovanni Giacometti, Alberto commence la peinture très jeune et finit par rejoindre l’École des Beaux-Arts de Genève. A Paris, il suit les cours de sculpture d’Antoine Bourdelle (ancien élève d’ Auguste Rodin). Là, il sculpte des œuvres aux compositions plates, proches de l’abstraction, où transparaît son goût pour les Arts Premiers. Il découvre le cubisme, l’art africain et la statuaire grecque et s'en inspire dans ses premières œuvres. Ses sculptures sont en plâtre, parfois peintes secondairement, ou coulées en bronze, technique qu'il pratiquera jusqu'à la fin de sa vie. Il participe ensuite dans les années 1930 au mouvement surréaliste, fasciné par les productions inconscientes de l’esprit humain. Il est expulsé du groupe des surréalistes car André Breton lui reproche de faire des portraits. Il meurt en 1966 couvert de gloire et exposé dans les plus grands musées. - Œuvre de commande pour le Chase Manhattan Plaza : créer une série de sculptures destinées à être mises dans un square extérieur à la banque. Il a réalisé une quarantaine de modèles en atelier avant d’en détruire une partie, ne gardant que la série L’homme en marche I et II. La Fondation Giacometti de Zurich conserve le moule original, démonté, qui a servi à la réalisation de cette série. - Musée Kröller-Müller (aux Pays-Bas, à proximité du village d’Otterlo), - Sculpture de 1m80 de haut – pour 1m10 de large et 26cm de profondeur – L’Homme qui marche II ne passe pas inaperçue. - Conçue en 1960, cette œuvre en bronze est, avec L’Homme qui marche I, sans doute la plus connue de son auteur. L’Homme qui marche II s’inscrit pleinement dans la dernière partie de la vie de Giacometti. Description : représentation d'un homme immense, extrêmement fin, en train de marcher seul au milieu du vide. Référence à L’Homme qui marche de Rodin, cette sculpture apparaît