Analyse Peau d'Ours
Analyse du conte Peau d’Ours, 2011
On peut affirmer que l’histoire «Peau d’Ours» est un conte merveilleux parce que plusieurs éléments de son univers narratif nous permettent de le croire. Tout d’abord, la forme «Il était une fois» témoigne d’une époque vague et indéterminée propre aux contes merveilleux, mais l’atmosphère du récit porte à croire que l’époque est lointaine. Ensuite, les personnages typiques tels que le héros, le vilain, les deux sœurs aînées (qu’on peut considérer comme les princesses de l’histoire, de par leur caprices, leur stupidité et leur superficialité), ainsi que le père qui donne ses filles à marier au premier venu, des caractères stéréotypés bien spécifiques au conte merveilleux. Quant aux objets comme le manteau magique aux poches remplies d’or en permanence, on reconnaît bien là l’artefact aux pouvoirs magiques toujours présent dans le conte merveilleux. Nous en venons aux actions posées par les personnages de l’histoire : le héros qui accepte le défi de l’étranger vêtu en vert, l’aide apportée par ce dernier au vieil homme, et l’accord de la plus jeune sœur à marier le monstre qui se tenait devant elle. Ces actions sont assez prévisibles, aident ultimement le héros à atteindre son but, et bien évidemment, à démontrer que son courage est sans limite (par exemple lorsqu’il terrasse l’ours qui lui fonçait dessus). Pour finir, le dénouement colle aux critères du conte merveilleux : le soldat finit fiancé avec une jeune fille. Ses efforts seront récompensés, il sera heureux et assagi par ses voyages à travers le monde.