Dans ce texte je tenterai d’analyser politiquement le film In Time, En temps au Québec, écrit et réalisé par Andrew Niccol. Ce film de 109 minutes, parut le 28 octobre 2011 au Canada, relate la vie d’un homme dans la vingtaine avancé, incarné par Justin Timberlake, qui tente de survivre dans un monde futuriste où l’argent a été remplacer par du temps, chaque personne vit jusqu’à vingt-cinq ans puis ils ont une année afin de subvenir à leurs besoins et pour gagner d’autre minute ils doivent travailler puisqu’une fois le conteur à zéro ils meurent. En résumé le film met en opposition les pauvres en temps qui doivent travailler chaque jour à la sueur de leur front pour survivre et les immortels qui le sont grâce à la vie de plusieurs autres. Il est évident qu’avec cette œuvre de science fiction l’auteur voulait mettre en évidence les inégalités présentent dans le capitalisme, sujet que j’aborderai plus tard durant l’analyse des concepts, ainsi que le bonheur éphémère et irréel que possèdent ceux ayant les richesses. Durant toute la séance les spectateurs confronter à deux visions de la vie politique, professionnelle et personnelle, que ce soit lors de discussion entre les deux antagonistes principaux; Will Salas, incarné par Justin Timberlake, et Raymond Leon, interprété par Cillian Murphy, ou lorsque le personnage de Justin Timberlake tente de rétablir l’égalité dans le monde. Il semblerait que l’objectif visé par l’auteur du film fut réussit puisque moi-même, croyant à un capitalisme modéré, sorti de la salle de cinéma la tête pleine de questionnement face à notre mode de vie nord américain. Il est évident par contre que ce film relève de la fiction, un monde futuriste où l’argent est remplacé par le temps, mais les problèmes abordés dans ce film sont bien réels, c’est ce que dénonce justement le mouvement populaire «Occupy Wall Street». Ce film n’est aucunement objectif, tout au long de celui-ci on dépeint les immortels, métaphore des capitalistes, comme les