Analyse postmoderne ghost in the shell
Un film de Mamoru Oishii
Par Anouar EL HAOSSASSE, élève de 2éme année en FICM
Synopsis
Dans un Japon futuriste régi par l'Internet, le major Motoko Kusunagi, une femme cyborg ultra-perfectionnée, dans un monde futuriste cyberpunk, est hantée par des interrogations ontologiques. Elle appartient, malgré elle, à une cyber-police musclée (la section 9 antiterroriste) dotée de moyens quasi-illimités pour lutter contre le crime informatique. Le jour où sa section retrouve la trace du 'Puppet Master' (marionnettiste), un hacker mystérieux et légendaire dont l'identité reste totalement inconnue, la jeune femme se met en tête de pénétrer le corps de celui-ci et d'en analyser le ghost (élément indéfinissable de la conscience, apparenté à l'âme) dans l'espoir d'y trouver les réponses à ses propres questions existentielles... Cette traque se fait sur un fond de guerre des services avec la section 6, qui s'intéresse elle aussi au Puppet master dans le cadre d'un projet mystérieux, le « projet 2501 ».
Plan
1- Introduction 2- Histoire et analyse 2-1 Motoko et la section 9 2-2 Le puppet master : source d’angoisse de Motoko. 2-3 Fusion 2-4 Fin 3- Un film typiquement postmoderne 3-1 La quête d’identité 3-2 Le cyberpunk. 3-2-1 Le cyberpunk et la postmodernité 3-2-2 Le cyberpunk dans « Ghost In The Shell » 4- Conclusion 5- Bibliographie.
1- Introduction
Si le courant postmoderne a influencé tous les domaines, sociaux, artistiques et culturels, et si ce courant a été présent notamment dans les sociétés occidentales sous forme de livres, tableaux, films, clips... Et bien l’anime japonais a aussi contribué à cette vague de postmodernité à travers une multitude de publications dont la plus connue est « Ghost in the Shell » de Mamoru Oshii (inspirée du manga de Masamune Shirow : Appleseed) qui constitue vraiment une date dans le monde du cinéma d’animation, voire dans celui du cinéma. Ghost in the shell se manifeste comme le film d’anticipation