Situation n°1 :

Lieu : Service médecine poste urgence, de l’hôpital Gabriel Montpied à Clermont-Ferrand. La situation se déroule le matin dans une chambre double.

Situation ou activité vues ou réalisées : Réalisation d'une toilette partielle chez un homme de 60 ans atteint de la maladie d'Alzheimer. Il a été admis dans le service pour une suspicion de phlébite et doit donc rester alité jusqu'à l'examen qui permettra de déterminer si il y a ou non ce problème de coagulation. C'était lors de la première semaine de mon stage donc cette toilette a été réalisé en duo avec une aide-soignante.

Observation et étonnements : Tout d’abord, lors des transmissions à 6h30, l'infirmière de nuit s'est arrêté sur ce cas et a insisté sur le comportement de ce patient, elle nous a donc prévenu qu'elle avait été dans l'obligation de le contentionner car cette nuit-là il avait été agité, désorienté et violent à leur égard. En plus de cela je n'étais vraiment pas sûr de moi quant à la réalisation d'une toilette et celle d'un homme qui plus est !
J'ai donc commencé la journée avec une certaine appréhension. La prise en charge de ce patient ne me paraissait pas évidente du tout :
Comment allait-il réagir ? Allait-il se rendre compte que je n'étais pas à l'aise ? Allait-il être coopérant et se laisser faire ? Allait-il être à nouveau violent ?

Difficultés et points à approfondir : Je savais que pour les personnes souffrant de démence, avoir quelqu'un pour les assister ou les aider pendant la toilette est parfois pris comme une intrusion dans leur intimité. Il se peut d'ailleurs que cet acte génère des comportements réfractaires, voire de l'agressivité.
Il peut arriver qu'une personne souffrant de la maladie d'Alzheimer se mette à résister ou se mette à crier face à la personne qui doit lui faire sa toilette.
Or je ne connaissais pas les précautions à prendre, et c'est pour cela que j'avais certaines peur avant de réaliser ce soin.
J'ai décidé d'en parler à l'aide-soignante