Analyse pratique
J’exécute seule, encadré par l’infirmière, la glycémie capillaire quotidienne de cette dame âgée de 65 ans chez qui nous nous rendons deux fois par jour, le matin vers 8h30 avant son petit déjeuner et le soir vers 18h avant le diner. Cette patiente est veuve et vit avec ses quatre enfants et ses petits-enfants, elle est donc bien entourée. Elle est prise en charge à domicile afin de surveiller sa glycémie, ses constantes, de la bonne prise de ses médicaments et d’une injection d’insuline tous les soirs en systématique. Au niveau de ses antécédents médicaux, Mme C présente un diabète de type II, une HTA, une dyslipidémie (excès de cholestérol), ainsi que des troubles bipolaire, épisodes manique et n’a renseigné aucun antécédents chirurgicaux. Elle n’a aucune particularité, ni lunettes, ni appareillages et se déplace seule.
Ce jour-là, nous arrivons chez Mme C et nous installons sur la table du salon, je commence par préparer le matériel pour l’HGT pendant que je lui pose le tensiomètre qui prend sa tension artérielle. Pour cela, je prends sa pochette qui contient un appareil à glycémie, un stylo piqueur à recharge et un flacon de bandelettes. Puis je prends un coton, de la solution hydro alcoolique ainsi que des gants à usage unique. Une fois le matériel nécessaire à l’HGT prêt, je m’installe à coté de Mme C et note sa tension dans son petit cahier de suivi. J’observe alors la patiente se laver les mains à la solution hydro alcoolique, je peux donc commencer, je sors une bandelette que j’introduis dans le lecteur celui si m’indique par un signal sonore qu’il fonctionne. J’enclenche le stylo piqueur, enfile mes gants à usage unique, j’applique l’embout du stylo sur le majeur, je