Quant est-il d'Esméralda ? Voyons ça dans cette dernière partie. Esméralda rencontre Quasimodo la première fois lorsqu'il tente de la kidnapper, nous n'avons aucune indication qui laisse paraître ce que ressent Esméralda envers Quasimodo à ce moment là. Ce n'est que plus tard, lors d'une conversation avec Gringoire que ses premiers ressentis sont entendus qui ne sont d'ailleurs pas positifs du tout « Oh ! L'horrible bossu ! Dit-elle en se cachant le visage dans ses mains. Et elle frissonnait comme dans un grand froid » le verbe frissonner, l'adjectif horrible et le nom bossu renvoient directement à Quasimodo et montre le regard de dégoût d'Esméralda qui va être soutenu tout au long du roman. On verra cependant une petite évolution vers de l'affection qui ne durera que très peu de temps.
Esméralda ayant bon cœur, viendra à son secours malgré tout en lui donnant à boire lors de son supplice. Son geste généreux est un petit pas pour Quasimodo qui l'aime éperdument dès cet instant. ( je ne reviens pas dessus, je l'ai traité en profondeur le mois dernier ) Cependant Esméralda reste prudente quand il souhaite lui donner un baiser « Mais la jeune fille, qui n'était pas sans défiance peut-être, et se souvenait de la violente tentative de la nuit, retira sa main avec le geste effrayé d'un enfant qui craint d'être mordu par une bête » la notion de peur est encore présente ici. On la retrouve encore lors de son asile, sauvé par Quasimodo, cependant cette peur devient mêlée à de la pitié petit à petit.
Alors sa paupière retombée [...] Elle n'osait le regarder» , « elle se tourna vers Quasimodo qui se tenait debout devant elle et qui lui faisait peur », « elle vit à cette lucarne un objet qui l'effraya, la malheureuse figure de Quasimodo » On peut cependant voir qu'elle tente malgré tout de le regarder et de ne pas avoir peur « l'égyptienne leva les yeux sur lui pour le remercier ; mais elle ne put articuler un mot. Le pauvre diable était vraiment horrible. Elle baissa la