Analyse simple "Malade imaginaire"
La première idée principale exploitée par Molière dans sa pièce « Le Malade Imaginaire » est la flagornerie. Plusieurs personnages de cette pièce utilisent la flagornerie pour en retirer quelque chose. En premier lieu, on remarque l’interdépendance entre Argan et son médecin, Thomas Diafoirus, lorsqu’ils parlent simultanément en faisant preuve de politesse excessive l’un envers l’autre. Argan dépend des « connaissance » du médecin et le médecin dépend de l’argent d’Argan puisque la médecine coûte cher. On remarque ici l’utilisation du procédé du comique de situation dans cet échange simultané de compliments entre les lignes 1026 à 1052. Ensuite, la flagornerie est utilisée lorsque le fils de Thomas flatte Argan et Angélique avec des lignes apprissent par cœur comme une pièce de théatre. Le procédé utilisé dans ce cas est le théatre dans le théatre entre les lignes 1094 et 1095. Finalement, le dernier exemple de flagornerie que j’utiliserai est la flatterie d’Argan envers Cléante sous forme d’antiphrase entre les lignes 1297 et 1288. Grâce à ces exemples, on remarque que la flagornerie est une forme de manipulation qui permet d’avoir ce que l’on veut sans être honnête. Il faut un certain don en théâtre pour maitriser cette aptitude ce qui fait beaucoup de théâtre dans le théâtre dans les textes de Molière. Lui-même utilisait la flagornerie sur le Roi Louis XIV ce qui lui permetait d’être héberger et nourrit au château. La deuxième idée principale de l’acte II scène 5 est la médecine. La médecine à l’époque de Molière est hautement respecté, mais il préfère en rire puisqu’il croit en l’incompétence des médecins de l’époque.