Analyse sociologique d'une colocation en hlm
Deuxième visite sur l’îlot, nous sommes encore en repérage. Il fait beau, presque chaud. Nous suivons la promenade autour des tours vertes, zigzaguant à la recherche de point de vue pour de belles photos, cherchant la meilleur exposition, le meilleur cadrage. La relation anguleuse entre les deux skylines des bâtiments nous font lever les yeux. Les enfants posté aux fenêtres observent. Devant la deuxième tour, celle qui est encerclé d'une bande de terre avec de jeunes poussent à peine plus haute que les genoux, nous remarquons au rez de chaussée, une jeune femme travaillant de l'argile. Nous la cherchons du regard pour entamer une discussion. Elle sort la tête de sa fenêtre et attend de savoir se que nous lui voulons. Je commence a articuler une phrase inaudible, je suis trop loin qu'elle 'entende, je lui demande donc si je peux marcher sur se que je croyais être son jardin. Bien-sur ! Venez ! Nous arrivons à sa fenêtre, elle nous propose finalement de passer par la baie vitré du salon.
Nous arrivons dans un 5pièce immense, 4 chambres enfilé dans un couloir sans lumière deux salle de bains et un grand séjour en vis à vis avec l'espace extérieur. Aujourd'hui c 'est notre premier entretien aujourd'hui, mal préparé et peux sur de notre coup.
Présentation, elle est jeune, sûrement la bonne vingtaine ( elle en avait 18ans), les cheveux rasée sur les coté du crâne, une salopette bleu travail, les mains pleine de terre. Elle profite de notre présence pour faire une pause dans son travail.
Assis autour de la table, nous commençons quelques questions de base. Elle répond très succinctement nous obligeant à renchérir avec de nouvelles précisions. Elle est timide et ne développe quasiment pas ses réponses. Les temps de paroles sont déséquilibrés, nous parlons plus qu'elle, avec, je le crois, une assurance qui ne la rassure pas. Sa volonté de répondre « bien » aux questions se fait sentir, minimum syndicale, pour le moment aucune réponse personnelle.