Objectifs pédagogiques de Tolstoï

Instruction et éducation

Les fondements de la conception de l'éduction de Tolstoï sont le caractère populaire, l'humanisme et la démocratie, ainsi que la liberté d'enseignement. Il condamne l'intervention du maître sur l'élève, c'est-à-dire son influence consciente et il refuse l'éducation. Il refuse cette " influence forcée d'une personne sur une autre, dans le but de former un homme tel qu'il lui semblera bon ". Ainsi, il va jusqu'à ne pas reconnaitre le "droit d'éducation ".
Tolstoï se pose en précurseur de nouveaux courants pédagogiques (non directifs, libertaires,..). Il souhaite aussi protéger la culture de ce qu'il appelle " école ". Pour lui, il faut laisser à l'élève l'entière liberté d'accepter l'étude qui est conforme à ses exigeances, de l'accepter tant qu'elle lui sera nécessaire et tant qu'il le voudra, et de s'en affranchir dès qu'elle ne lui sera plus nécessaire et qu'il ne le voudra plus. Les conférences publiques, les musées sont les meilleurs modèles des écoles sans immixtion dans l'oeuvre de l'éducation.

L'objectif de l'instruction

Il n'y a qu'un seul objectif à l'instruction et celui-ci est évident: " l'aspiration à l'égalité des connaissances ". Tolstoï se demande pourquoi cet objectif est si souvent délaissé ou relégué au dernier plan. L'explication est dans les raisons qui motivent les éducateurs. Ceux-ci n'aspirent pas forcément à cette égalité des connaissances, mais sont guidés par des valeurs et imposent: " l'étude par l'obéissances, l'étude par l'amour-propre, l'étude par l'ambition et les avantages personneles ". Pourtant, la pédagogie ne devrait pas s'inspirer de finalités idéologiques, pilosophiques ou religieuses. Elle ne devrait pas non plus réfléchir à comment mieux préparer la jeune génération à la societé. Sa seule préoccupation devrait concerner les " conditions qui ont corroboré la concordance des aspiration de celui qui instruit et de celui qu'on instruit ".

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