Analyse spectacle desh-akram khan
I. Présentation
Nous avons vu le solo Desh réalisé par Akram Khan (chorégraphe et danseur). Ce solo a été crée en 2011.
Akram Khan est né le 24 juillet 1974 à Londres. Très jeune, il apprend le Kathak, la danse traditionnelle de son pays d’origine : le Bangladesh. En 1994, il entre à l’université et étudie la danse classique ainsi que la danse contemporaine. Il va devenir très vite un des grands danseurs britannique. Ses origines indiennes se retrouve dans ses chorégraphies. Il collabore avec beaucoup d’artistes de milieu différents : écrivain, danseur, sculpteur, musicien, acteur. Grâce à ces collaborations, sa danse est sans cesse renouvelée avec toujours quelque chose de nouveau et d’inattendue.
Akram Khan est aujourd’hui très connu, en 2006 Kylie Minogue lui demande de faire la chorégraphie d’un de ses concerts tandis que son travail avec Sylvie Guillem (In-L) marqua particulièrement sa carrière. Ainsi depuis 1995, le chorégraphe crée de nouveaux spectacles : 1er Solo Loose in Flight et Fix (1995), Saint et No males Egos (1999), Rush(2000), Kaash (2002), Red or White (2003), Zero degrees of separation (2005), Sacred Monsters (2006), In-L, Bahok (2008), Confluences (2009), Gnosis (2010),Vertical Road et Desh (2011).
Dans ce spectacle, il nous parle du Bangladesh d’où son nom « Desh » qui se trouve à la fin de « Bangladesh ». Mais le mot « Desh » a aussi d’autres significations, en effet en sanskrit, il signifie la patrie et la terre. Ainsi Akram Khan nous parle de ses racines, de son origine. Il utilise son histoire familiale ainsi que l’histoire du Bangladesh. Mais il fait tout de même une relation avec Londres qui est la ville ou il vit.
Cette création est tout d’abord née de l’envie du chorégraphe de réaliser un solo. Mais celui-ci ne savait pas quel thème traité, c’est son scénographe Tim Yip qui lui a proposé de travailler sur ses racines, son origine. Ainsi a eu lieu la création de cette danse traitant de