L'inégalité des droits entre la femme et l'homme, entre les pauvres et les riches a été coutume pendant des millénaires dans presque toutes les sociétés. La discrimination envers certains groupes diminue de plus en plus de nos jours mais ne disparaît jamais. Seulement au Soudan, 45% de la population est soumis à l’esclavage, soit 11 millions d’habitants. Suite à une lecture et à une analyse approfondie de Moi, Tituba sorcière… de Maryse Condé, je me questionne sur les relations hommes-femmes ainsi que sur la différence entre classes sociales vers l’an 1690. J’aborderai premièrement le partage des tâches entre hommes et femmes et les différences avec aujourd’hui. En second lieu, je parlerai de la discrimination envers certains groupes à cette époque et de la discrimination de nos jours. Tout au long du roman de Maryse Condé, le partage des tâches hommes-femmes est bien distinct. Les femmes de classe sociale supérieure n’avaient pas un rôle important dans la société si ce n’est que d’enfanter. Tandis que les hommes eux dirigeaient la famille, ainsi que le travaille des esclaves. Comme le démontre cet exemple de la famille Parris, les tâches étaient bien définies en 1690. « Samuel Parris avait loué trois chevaux et une carriole […] A cette heure, les hommes devaient être aux champs où les femmes leur avaient porté des rafraîchissements et de la nourriture.»1. Chez les esclaves, les femmes font le ménage de la maison et s’occupe des enfants tandis que les hommes travaillent dans les champs, coupent le bois et s’occupent de toutes les tâches physiques comme le démontre ce passage : « Dans un petit enclos derrière notre maison, j’élevais de la volaille pour laquelle John Indien m’avait bâti un poulailler.»2. Les femmes aident les femmes vice versa pour les hommes. Ils ne se mélangent jamais, sauf le dimanche, à l’église. Au final, les tâches hommes-femmes sont bien définies que ce soit chez les riches ou chez les esclaves. Néanmoins, ces tâches respectives se