Analyse d'un chapitre du tiers livre
L’œuvre de Lexis Carroll, Alice au pays des merveilles, peut être considérée comme une histoire pour enfants, surtout si l’on tient compte de l’adaptation cinématographique de Walt Disney. Pourtant, les enfants apprécient plus ou moins cette œuvre, qu’ils considèrent comme trop flyée, un peu étrange, trop compliquée. Effectivement, il s’agit d’un conte plutôt complexe, qui comporte de nombreuses allusions que seuls les adultes peuvent comprendre. Pourtant, ces derniers continuent de considérer cette histoire comme enfantine, ils ne s’y intéressent pas donc davantage. L’œuvre de François Rabelais se retrouve dans une situation semblable. Elle comporte de nombreux éléments populaires, ce qui ne plait pas aux érudits, mais s’inspire largement du mouvement humanisme, ce qui la rend trop complexe pour le peuple. Dans ce texte, nous verrons comment Rabelais s’inspire des fabliaux, comment il intègre la culture humanisme à son texte et finalement, comment il réussi habilement à mêler les deux, et du même coup, le lecteur.
François Rabelais, célèbre écrivain humanisme français, a également étudié la médecine et possède une formation en théologie. Cet homme très instruit a manifesté très tôt une curiosité pour le mouvement humaniste et a dévoré presque tous les textes antiques que l’invention de l’imprimerie lui permettait de découvrir. Plus tard, il correspond avec plusieurs humanistes célèbres dont Guillaume Budé et s’inspire beaucoup de ce mouvement lorsque vient le temps pour lui, d’écrire ses propres textes. Mais en même temps, Rabelais s’amuse à puiser dans le folklore et la tradition orale populaire. Il publie Pantagruel et Gargantua, romans devenus aujourd’hui de grands classiques et qui racontent les aventures rocambolesques de personnages imaginaires. Dans le Tiers livre, Pantagruel est de retour accompagné cette fois de son ami Panurge. Tout deux entreprendront une longue quête afin de trouver LA réponse à une question qui n’en a pas.