Culture générale
Analyse d’une œuvre
Olympia, Edouard Manet

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Olympia est une huile sur toile réalisée en 1863, par un des pères de mouvement impressionniste, Edouard Manet, exposée actuellement au Musée d’Orsay à Paris.
Est représentée sur ce tableau, une femme entièrement nue, allongée sur un lit qui semble être le sien de par la grande scène d’intimité représentée ici, redressée par deux grands coussins blancs. Elle est allongée sur un drap de couleur beige avec des franges dorées et des petites fleurs dans les teints rouges, la présence de ce drap implique qu’elle aurait pu se couvrir avec, mais elle a choisi de s’allonger nue. Ses cheveux sont attachés, avec sur le côté droit une grande fleur rose, elle porte un bracelet au bras droit (qui aurait appartenu à la mère de Manet), une ficelle noire nouée au coup.
Cela renvoie à un vers de Baudelaire, issu de son poème Les Bijoux « La très chère était nue, et connaissant mon corps, elle n’avait gardé que ses bijoux sonores ». Entièrement nue, elle cache tout de même son sexe de la main gauche. Ses deux jambes sont croisées, la jambe gauche étant sur la droite. Son regard est porté vers le spectateur. A ses pieds, un chat noir avec la queue relevée, à peine visible mais qui a ici, a toute son importance. Derrière elle se trouve une femme noire, devant être sa servante, dont le visage se confond avec l’arrière-plan. La bouche ouverte, elle induit un sentiment d’étonnement voir de désapprobation, face à l’immobilité et l’absence de réaction

d’Olympia. Elle lui apporte un bouquet, peint de manière extrêmement fine et précise, suscitant l’interrogation quant à sa place en tant que peinture morte dans ce tableau.
Des rideaux de couleur sombre se situent en arrière-plan, contrastant avec le premier plan, résultat d’un choix de teintes blanche et beige afin d'attirer l’attention sur le personnage principal de cette scène, qui apparaît en premier aux yeux du spectateur.
L’idée de nu renvoie