Analyse de Joie ou tristesse, telle est la question - Émile Nelligan.
La poésie est un genre littéraire bien souvent critiqué. En fait, ce sont plutôt ceux qui de leur plume font naître ces textes qui sont le plus souvent critiqués. Des préjugés sont souvent lancés vers eux disant que ce sont des êtres solitaires, déprimés, martyrisés, voir même cinglés. Pourtant, les poèmes qui portent le plus souvent l’attention des gens sont les poèmes dramatiques. Ce présent texte tend à analyser deux poèmes : Accompagnement d’Hector de Saint-Denys Garneau et La romance du vin d’Émile Nelligan. La question ici est de savoir si ces poèmes concordent avec ces préjugés ou autrement dit s’ils expriment d’avantages la tristesse que la joie. La réponse est oui et non. En fait, ces deux poèmes expriment premièrement la joie, puis la tristesse et finalement confondent ces deux sentiments.
Tout d’abord, nous allons explorer le thème de la joie dans les poèmes mentionnés ci-haut. Par contre, mettons les choses au clair. Il est évident que dans les deux textes la joie n’est pas le thème prédominant. La joie est traitée de façon triste, mais est tout de même évoquée. Nelligan, l’exploite souvent avec le sarcasme, tandis que Garneau parle d’une joie certes, mais qui semble inaccessible. Dans le texte d’Émile Nelligan on voit clairement la gaieté de l’auteur vers la fin du poème. En fait, le poète se rend compte qu’il a atteint le bonheur après toutes ses souffrances. Cependant, il y a aussi un champ lexical sur la gaieté un peu partout dans le poème. Cela se prouve bien grâce à ce vers: «Je suis gai! je suis gai! Vive le vin et l'Art!...». Si l’on passe maintenant au poème Accompagnement d’Hector de Saint-Denys Garneau la présence de gaieté est un peu plus difficile à percevoir. Elle est toutefois très présente. Le personnage vivant dans ce poème, même s’il n’y a pas accès encore, nous fais sentir la présence de la joie. Par ce vers, Emile Nelligan nous fait comprendre de façon assez explicite, ma foi, que la