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Analyse linéaire : juste la fin du monde, jean-luc lagarce, 2 parties

2043 mots 9 pages
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Analyse linéaire : Juste la fin du monde, Jean-Luc Lagarce, 2partie, scène 2 SUZANNE — Ce que tu peux être désagréable , je ne comprends pas ça, tu es désagréable , tu vois comme tu lui parles, tu es désagréable, ce n’est pas imaginable. ANTOINE. — Moi ? C’est de moi ? Je suis désagréable ? SUZANNE — Tu ne te rends même pas compte, tu es désagréable, …afficher plus de contenu…

« vous », « tous », « moi » : cela veut donc dire qu'il est seul face aux autres membres de sa famille. (un contre plusieurs.) On intervient en position d'avocat, il prend la défense d'Antoine : « Non, il n'a pas été brutal ». « je ne comprends pas ce que vous voulez dire » : il vouvoie Catherine, cela marque une mise à distance. Sur scène on peut imaginer que Louis prend sa défense de manière ironique afin de rajouter une couche à la situation. « oh, toi, ça va, «la bonté même ! » : retour du fils prodigue, rivalité entre les deux frères. Les guillemets autour de « la bonté même …afficher plus de contenu…

Le champ lexical de la parole marque la complication à s'exprimer, nuance des propos « je disais », « juste dire ».« juste » : modélisateur. Antoine s'enferme dans son statut de victime. Sur scène, on peut imaginer qu'Antoine finis par craqué du à toute ces accusations faute à son égard.« Toi » : désigne Louis, cette didascalies interne révèle la forte rivalité fraternel qui finit par éclater entre Antoine et Louis. Louis est rejeté violemment par Antoine. L'utilisation de la «, » : marque la mise à distance entre les deux frères. Antoine s'enferme dans son statut de

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    Elle utilise 2 fois le mots embrassé pour insister sur ce fait. Encore une fois elle se tourne au ridicule. Réplique 13 : Antoine insulte sa sœur « fou nous la paix » mais il n’a pas forcement tord ; elle est insistante. Encore une fois il est vulgaire mais cette fois-ci c’est justifiable. Réplique 14 : elle utilise le vocabulaire de la parole dans sa triple interrogation ; ça montre que dans cette famille c’est bien la parole le problème, il y a une double négation.….

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    Reste Louis. On comprend mieux alors l’explosion de Suzanne : la question des cartes postales envoyées par Louis ressurgit brutalement avec le démonstratif « Ces cartes postales » et l’emploi de la prolepse1. De toute la scène, c’est la seule phrase exclamative, qui traduit la rancœur de Suzanne, vis-à-vis de son frère. Se précise ici l’image idéalisée que Suzanne s’est construite de Louis : le « grand frère », qui est parti, qui voyage et qui a vu le monde. Il devient à la fois un modèle : « je les aurais collées au mur » et un moyen de se valoriser soi-même par rebond : « j’aurais pu les montrer aux autres filles ».….

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    Antoine adopte la voix du père qui conait ses enfants et ses sautes d'humeur avec le futur de l'indicatif « elle reviendra ».III LA RIVALITE FRATERNELLE Louis répond à la question de Catherine qui a occasionné cette scène de crise.« oui je veux bien un peu de café »Laréponse différée de LOUIS montre que la famille est fractionnée fracturée comme si les personnages ne parvenaient pas à entrer en communication. Cette réponse qui intervient après la crise a également quelque chose de comique. Antoine répète alors mot pour mot la….

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    Lors de ce troisième mouvement, Louis veut faire semblant, l’espace d’un instant, il voudrait faire croire qu’il ne va pas mourir, qu’il peut se soustraire à cela et par la même occasion échapper à ce retour dans sa famille. Mais très rapidement cette volonté retombe, la réalité reprend le dessus, il ne peut lutter et l’inéluctable arrivera. Le prologue se finit par l’échec de résister comme ce sera un échec de dire à sa famille. Au-delà de la crise individuelle, Louis sera confronté à une crise familiale.….

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    --˃ scène repose sur un mystère· Sa maladie : II, 1 « sans avoir rien dit de ce qui me tenait à cœur » où Louis a fait son choix de ne pas divulguer l’existence sa maladie mortelle à sa famille · Etonnant de constater que Louis venu dire, et qui devrait savoir manier le langage puisqu’il s’agit de son métier, reste silencieux, comme incapable de parler, tout au long du drame· Il n’y a que dans les monologues que Louis prend longuement la parole , et tout ses aveux ne se font qu’à lui-même III-A)· Epanorthoses présentes complexifient les propos des personnages et les ralentissent --˃ les personnages ne….

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