Analyse linéaire manon lescaut - manon lescaut - 1731 de l
On a l’impression de revivre l’expérience de rencontre en même temps avec le narrateur. On commence par l’entrée en scène de quelques femmes inconnue, la conjonction de coordination « mais » alerte le lecteur. Il utilise le singulier « une » et « seule » qui s’oppose de la proposition précédente où il utilise « quelques femmes », « resta » et « s’arrêta » qui s’oppose à « se retirèrent aussitôt ». Comme dans une scène de théâtre, l’attention est sur la jeune fille seulement. Le coup de foudre est donc immédiat, il utilise la locution adverbiale « tout d’un coup », l’apparence de la jeune fille le charme et le séduit tout de suite. Pour décrire ses sentiments intenses de passions amoureuses envers la jeune femme, il utilise une métaphore du feu et le terme « transport ». Ses commentaires nous montrent le développement …afficher plus de contenu…
Il y a une alternance de discours narrativisé comme « elle reçut mes politesses », »je lui parlai d’une manière… », de discours indirect « Je lui demandai… », « Elle me répondit… », de discourt indirect libre « c’était malgré elle… ». Des Grieux commente sa propre métamorphose en disant « l’amour me rendait déjà si éclaire », il utilise « déjà » pour montrer l’intensité de ce sentiment, il exagère dans l’expression pour évoquer la violence de sa réaction émotionnelle et utilise l’emphase « un coup mortel pour mes désirs ». Les propos de Manon rapportent au discours indirect libre « c’était malgré elle qu’on l’envoyait au couvent » confirment son absence de vocation religieuse et présenté comme le dernier rempart contre le « penchant au plaisir » de Manon. Le pèche de chair est évoqué par deux propositions subordonnées successives. « Qui s’était déjà déclaré