Analyse littéraire montaigne "essais" de montaigne
INTRODUCTION
Michel de Montaigne, philosophe français du XIV ère siècle est le premier grand philosophe de la subjectivité. Au cœur de ses célèbres Essais, il se consacre à une grande question qu’il met en avant de la scène philosophique : « Qu’est-ce que l’homme ? ». C’est après avoir été défait de sa charge au Parlement de Paris que le philosophe Michel de
Montaigne se consacre pleinement à l’écriture de …afficher plus de contenu…
Le « je » ici accentue cette humilité : oui bien des fois nous sommes obligés d’utiliser un registre très soutenu et imagé. Mais l’essence du langage n’est pas là. Montaigne, en utilisant différentes énumérations à la ligne 7 montre la perfidie du langage qui fait qu’une personne peut être tentée de se faire passer pour quelqu’un d’autre. L’auteur avec les termes « faculté » ou encore « gôuts » met en évidence un style trop chargé et imagé. Lui-même montre le ridicule d’un tel langage. Les accumulations
(l.15), l’antithèse (l.12) mettent en évidence cela. Le rythme lui même est soutenu, la ponctuation invite à une lecture rapide et efficace. Le parallélisme « j’honore le plus ce que j’honore le moins » met en évidence la disposition du langage que fait Montaigne …afficher plus de contenu…
B) L’intimité de de l’esprit : le cœur
Mais l’esprit, le langage, n’est rien sans le cœur : « ils doivent le lire en mon cœur ». Ici c’est le sentiment qui est mis en avant. Bien avant Blaise Pascal (« Le cœur à ses raisons que la raison ignore » ; Pensées) Montaigne souhait déterminer la place centrale du cœur.
Bien-sûr le langage est parfois amené à des envolées (discours amoureux, élogieux, public) mais il ne doit pour autant pas se travestir. L’adjectif « stérile » témoigne bien de cela.
Cette dernière grande métaphore est donc là pour donner une portée morale à cet extrait.
Page sur 3 4Première Générale Français M. Trabé de Fourgeroles
Bien que les lettres puissent être stériles seules, si elles sont revêtue d’une