Anatomie du pelvis
33 – SUIVI D’UN NOURISSON : DÉPISTAGE DES TROUBLES VISUELS CHEZ L’ENFANT
CE QU’IL FAUT SAVOIR 1. Savoir le rythme des examens opthalmologiques obligatoires. 2. Dépister les signes évocateurs de malvoyance.
I. INTRODUCTION Les déficits visuels du jeune enfant peuvent être séparés en 1. déficits légers qui sont les plus nombreux et comprennent les amétropies ou troubles de la réfraction ( myopie, hypermétropie, astigmatisme) et le strabisme, 2. déficits lourds beaucoup plus rares comprenant les pathologies des milieux transparents de l’œil (traumatisme grave, cataracte congénitale, glaucome congénital, pathologie vitréenne), les malformations oculaires, les rétinopathies et les atteintes neurologiques centrales. S’ils ne sont pas dépistés et traités à temps, certaines amétropies et le strabisme peuvent être à l’origine d’une amblyopie, diminution uni- ou bilatérale de certaines aptitudes visuelles principalement de la discrimination des formes. On estime à 18 % le nombre des enfants de moins de 6 ans atteint d’une anomalie visuelle, soit un enfant sur 6, soit 135 000 enfants par tranche d’âge en France, ce qui représente 800 000 enfants qui devraient être suivis par un ophtalmologiste. Quatre pour cent des enfants présentent un strabisme dont la moitié risquent de développer une amblyopie s’ils ne sont pas traités rapidement, 1 pour mille sont amblyopes bilatéraux et méritent une prise en charge très spécifique (700 enfants par classe d’âge). Le dépistage visuel des enfants est donc un problème de santé publique. Seul le dépistage systématique et la coopération intensive des parents, du pédiatre, de l’ophtalmologiste et de l’orthoptiste permettront de déceler le trouble visuel, de le prendre en charge,
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dépistage des troubles visuels chez l’enfant de le traiter et d’assurer le suivi de ces enfants au cours des premières années de vie, période essentielle pour le développement des fonctions visuelles.