Andres trapiello salir de la drogua
Au 19ème siècle, Gustave Flaubert écrit Madame Bovary, œuvre qui mêle romanesque et réalisme.
La troisième partie de Madame Bovary publié en 1857 présente un passage capital. En effet, Flaubert y décrit minutieusement l'agonie d'Emma Bovary, l’héroïne qui s'est empoisonnée à l'arsenic qu'elle a pu dérober dans l'arrière-boutique d'Homais. Le dénouement funeste de la scène accentue le caractère fataliste de l’œuvre. Nous allons étudier en quoi ce personnage est une héroïne tragique ? Dans une première partie nous nous consacrerons sur l’aspect religieux que Flaubert a donné à la scène, puis l’aspect sensuel qu’Emma dégage, pour enfin nous focaliser sur l’agonie d’Emma.
I – Aspect religieux
a) Cérémonie religieuse : scène des onctions b) Sacralisation c) Espoir de guérison éphémère
II – Emma : femme profane
a) aspect sensuel b) les nombreux péchés d’Emma
III- Agonie d’Emma
a) Evolution de l’état d’Emma b) Le regard impuissant de Charles en présence de la mort c) Point de vue de Flaubert
Lassée, jusqu’à l’épuisement, Emma fait le choix de se donner la mort et ajoute ainsi un autre péché à sa triste existence. Après avoir ingéré le funeste produit, l’état de santé d’Emma se dégrade significativement. Flaubert utilise la gradation pour décrire l’état d’Emma Différents stades s’enchaînent : alors que le prête donne les onctions, une simple constatation physique est citée : « ses yeux, sa bouche, ses narines .. » ; ensuite, on apprend que son état de faiblesse ne lui permet pas de serrer le cierge dans sa main, ensuite tout s’accélère après une brève amélioration avec la description des effets physiques de l’agonie : « sa poitrine se mit à haleter, ses yeux en roulant, pâlissaient comme deux globes, l’effrayante accélération de ses côtes ». Au cours de ce processus, une lueur d’espoir apparaît lorsque l’état d’Emma semble subitement s’améliorer au travers de la personnification « comme si le sacrement