andy wharol
1. Une culture populaire.
Le mouvement Pop’art est avant tout une culture propre à la société de consommation. En effet, il s’inspire avant tout du pouvoir des image largement développé dans les films, affiches publicitaires, télévision etc. Le tableau Campbell's soup est une œuvre d’Andy Warhol (surnommé le Pape du Pop), caractéristique du Pop’art. Il expose ici plusieurs modèles de boîte de soupe Campbell, objet standardisé produit en masse et uniquement destiné à la consommation.
A travers ces productions, l’artiste met l’accent sur les caractéristiques principales de cette société, à savoir le développement, la consommation, la production de masse et les loisirs. Les artistes empruntent donc leurs matériaux à cette nouvelle culture, les retravaillent ou les exposant parfois sans modifications, créant ainsi une nouvelle forme d’art, indissociable de son contexte. Cette nouvelle perception des objets que nous imposent ces différents artistes développe ce que l’on pourrait appeler une "esthétisation" de la société. En effet, ces objets produits en masse d’abord destinés à la consommation directe sortent de leur contexte habituel pour être considéré, non plus comme simple bien de consommation ordinaire, mais comme œuvre à proprement parler.
L’art n’est plus considéré comme objet de divination qui nous touche peu mais bien comme ouverture sur la vie ordinaire, proche des spectateurs, incités à poser un regard nouveau sur l’image. Ainsi, d’après Andy Warhol "une fois qu’on a commencé à penser pop, on ne peut plus voir l’Amérique de la même façon."
Toutefois, il ne faut pas oublier que le Pop’art apporte d’abord une vision à la fois ironique et très lucide sur la société de consommation, comme l’indique le peintre anglais Hamilton, qui définie son art de "populaire, éphémère, jetable, bon marché, produit en masse, spirituel, sexy, plein d’astuces, fascinant et qui rapporte gros", définition applicable à la fois au mouvement