ROMAN • SUJET

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C O R R I G É

I. UN AUBERGISTE SINGULIER

5 POINTS

m 1. a) L’imparfait de la première ligne : « se chauffait » est employé pour une action passée dont on ne signale ni le début ni la fin. Dans le récit, il marque une action de second plan. Les passés simples des lignes 2 à 7 : « tira », « déchira », « écrivit », « plia », « remit », « dit », « partit », expriment l’aspect limité dans le temps d’actions dont on connaît le début et la fin. Ils sont employés pour une série de faits de premier plan. (1 point) b) L’emploi de ces temps attire principalement l’attention sur le personnage concerné par les actions évoquées au passé simple : Jacquin Labarre (ligne 2). (0,5 point) m 2. a) Dans le reste du texte, l’aubergiste est désigné par « l’hôte » (lignes 11 et 37). (0,5 point) b) Du personnage ainsi désigné, on peut attendre le désir d’offrir l’hospitalité à un voyageur de passage. (0,5 point) m 3. a) De la ligne 24 à la ligne 32, l’aubergiste emploie souvent des phrases à la forme négative : – « Je n’ai pas de chambre » (ligne 24) ; – « Je ne puis » (ligne 27) ; – « Je ne puis vous donner à dîner » (ligne 32). (0,5 point) b) De la ligne 33 à la fin du texte, trois expressions caractérisent la manière dont l’aubergiste parle au voyageur : – « d’un ton mesuré, mais ferme » (ligne 33) ; – « l’hôte alors se pencha à son oreille, et lui dit d’un accent qui le fit tressaillir » (lignes 49-50) ; – « à voix basse » (ligne 55). (1 point)

© Hatier 2007

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m 4. Jacquin Labarre ne semble pas vraiment être un « digne aubergiste » (lignes 1-2) : – il agit alors que « le nouveau venu » a « le dos tourné » (ligne 1). Il demande à un enfant d’aller se renseigner sur le voyageur à la mairie, faisant d’emblée preuve de suspicion ; – à chaque question de Jean Valjean, il répond par une phrase négative, marquant ainsi son refus de