Anthologie: la bêtise humaine
La bêtise humaine
Par Aude Dupasquier, 2009
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« Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue. »
Albert Einstein
Préface
La poésie, art à travers lequel des idées, des sentiments ou des états d’âme sont déposés sur papier, n’est pas dotée de frontières rigides. Chaque individu entretient un rapport différent avec celle-ci.
Les buts de la poésie sont multiples ; libérer son esprit, faire part de son avis, témoigner de son amour envers un être cher ou envers la nature. Mais plus important encore que l’objectif recherché ; la manière dont celui-ci est exprimé. La poésie ne consiste pas en un alignement hasardeux de mots. Les lettres doivent jouer entre elles, les sons raisonner harmonieusement ou non, selon l’effet désiré. Les vers touchent, émeuvent, amènent quelqu’un à réfléchir, le révoltent ou lui procurent simplement bien être et sérénité.
Ce refuge de l’esprit peut aider les êtres les plus torturés à exprimer ce qu’ils ressentent.
A la clef, on a une façon de s’évader au moyen d’une simple feuille et d’un crayon. C’est un voyage bon marché mais qui n’en reste pas moins intense !
Le périple proposé par cette anthologie est celui de la perception de la bêtise humaine par différents hommes ne vivant pas tous à la même époque.
Ironiquement, on pourrait dire que la bêtise humaine est indémodable. Elle a en effet traversé tous les siècles et l’on aurait beaucoup de mal à déceler ne serait-ce qu’une infime partie de l’histoire où elle n’aurait pas fait acte de présence.
La race humaine n’aurait-elle pas débuté avec Adam et Eve? Et Eve n’aurait-elle pas goulûment croqué dans la pomme, signe du pêché ?
Trêve de sarcasme, le choix de cette anthologie ne prend pas sa source dans la bible mais est plutôt le fruit d’une triste constatation : le monde et ses habitants ne vont pas bien.
Il est dès lors légitime de se demander comment