LE XVIIIe SIECLE

I. La philosophie des Lumières

Le siècle des lumières est le nom donné au XVIIIe siècle dans la mesure où les philosophes ont contribué à éclairer les esprits trop souvent aveuglés par les préjugés et les croyances. La philosophie des lumières se fonde sur la Raison, le principe suprême de connaissance fondé sur l'examen critique et la remise en cause de l'autorité. Elle rejette toutes explications surnaturelles mis s'appuie sur l'expérience pour atteindre la vérité. Elle prône également l'esprit de tolérance, à savoir le respect de la personne humaine, l'opinion d'autrui et la liberté d'expression. Elle s'oppose ainsi au fanatisme de ceux qui ne tolèrent d'autres convictions que les leur, engendrant crimes et méfaits.

Le philosophe est la personne qui par le culte de la raison appliquée aux sciences de la nature et de l'Homme, par l'honnête morale mise au service de l'humanité, cherchait à répandre le libre examen et les lumières. En témoigne cette citation de Dumarsais : « la raison est à l'égard du philosophe ce que la grâce est à l'égard du chrétien. La grâce pousse le chrétien à agir ; la raison détermine le philosophe ».

II. Philosophes majeurs

A. Montesquieu

- Montesquieu (1689-1755) est un passionné de philosophie politique. Il réclame un régime plus éclairé, soucieux de justice et d'égalité et prône la séparation des pouvoirs en trois branches (le législatifs, l'exécutif et le judiciaire).
Dans l'essai De l'Esprit des lois, une analyse des lois, il donne une définition des trois gouvernements appliqués aux nations, chacun marqués d'un caractère bien précis : la monarchie définie par l'honneur, la république par la vertu et la tyrannie forcément monstrueuse.

B. Voltaire

Voltaire (1694-1778)