ANTHOLOGIE sur la mort
Préface :
Pourquoi avoir choisi ce thème ? Parce que la mort est présente au quotidien dans notre vie, c'est une réalité qui nous rattrape tous à un moment ou un autre, nous sommes tous concernés par elle, et cela les grands écrivains l'ont eux aussi compris. Il est nécessaire de parler de la mort pour mieux la comprendre, car elle est un thème philosophique important et crucial pour comprendre la société qui est bâtie sur cette fin. La mort est un sujet lyrique : elle met en avant les sentiments de l’écrivain, que ce soit la terreur ou la nostalgie.
Tout au long de mon anthologie je vais présenter plusieurs auteurs du Classicisme ayant écris sur la mort. La mort est d’abord effrayante. Elle correspond à un moment de notre vie que nous devrons affronter tout en sachant qu’il faudra perdre contre elle.
Il faut savoir que même si la mort est terrible et totale, elle est tout aussi instructif, c’est ce qu’a compris Jean de la Fontaine dans sa fable « La Mort et le bûcheron », où il nous donne une morale très intéressante : quelle que soit la peine d’un Homme, la mort est la dernière solution aux problèmes. Et cela s’illustre dans la phrase qui fait aujourd’hui figure de proverbe :
« Plutôt souffrir que mourir
C’est la devise des hommes. » Quel visage donnent les écrivains à la mort, comment la voient-ils à travers leurs textes ?
• "La mort est un remède à trouver quand on veut, et l'on doit s'en servir le plus tard que l'on peut."
Molière, Le Dépit amoureux.
• "Mourant sans déshonneur, je mourrai sans regret."
Pierre Corneille.
Les œuvres :
La Mort et le Bûcheron, fable de Jean de la Fontaine, extraite de son Livre I, en 1668.
Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée,
Sous le faix du fagot aussi bien que des ans
Gémissant et courbé marchait à pas pesants,
Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur,
Il met bas son fagot, il songe à son