ANTHOLOGIE
Le parti pris des choses, Francis Ponge
Poèmes qui m’ont marqué :
ESCARGOTS
Avant d’avoir lu ce poème, je considérais les escargots comme des animaux, moches, sales, sans intérêt. Mais Ponge m’a fait les voir d’un autre œil : en parlant de leur « synergie » avec la terre, leur pudeur (ils restent toujours dans leur coquille pour se reposer, mais lorsqu’ils en sortent et se révèlent ce n’est que pour se déplacer). Ils sont présentés comme orgueilleux et humbles, ce qui est à la première lecture étrange mais qui prend du sens après avoir relu le poème. En revanche la fin est assez particulière et dure à comprendre, l’auteur en vient à faire une comparaison entre les escargots et les hommes et même à vanter les qualités de l’escargot sur les hommes.
LE MORCEAU DE VIANDE
Cette fois, ce n’est pas un objet habituellement considéré péjorativement que l’auteur veut nous faire reconsidérer, mais plutôt quelque chose de banal dont on présente les mauvais aspects. Le morceau de viande n’est plus ici quelque chose de savoureux et de tendre, mais quelque chose de sanguinolent, reflétant la mort, dégageant une forte odeur et écœurant. J’ai aimé ce poème car Ponge nous montre qu’on peut aussi bien valoriser un objet qu’au contraire, le dévaloriser complètement.
LE GALET
J’ai particulièrement apprécié ce poème, bien que long, car un galet est quelque chose d’absolument simple et banal, plus qu’un cageot ou un escargot par exemple. A nos yeux, ce n’est qu’un « caillou », quelque chose sans utilité qu’on peut trouver n’importe où. La première phrase est déjà intrigante : Le galet n’est pas une chose facile à bien définir. En tant que lecteur, le galet est justement quelque chose de facile à définir, ce qui attise d’emblée notre curiosité. L’auteur décrit donc sa vision du galet, quand il est dans la végétation, quand il est submergé par la marée, sa forme, etc. Toutes les choses que je n’aurais jamais observées avant.
NOTES POUR UN COQUILLAGE
J’ai aimé dans ce poème